La médecine douce
Depuis les années 90, la médecine douce fait de plus en plus partie de la médication conseillée pour les chiens. Il y a eu diverses démonstrations scientifiques prouvant son efficacité.
Mais malgré tout, il est préférable qu’elle reste l’accompagnement d’un traitement plus «traditionnel» (allopathie).
L’homéopathie
L’homéopathie fût créée en 1790 par un médecin Allemand, docteur Hahnemann. Elle fonctionne sous le principe de similitude (« simili similibus curant ») : un produit causant un effet pathologique à dose normale va combattre ce même effet lorsqu’il sera dilué infinitésimalement. Par exemple, le venin d’abeille va, après dilution, combattre les inflammations, le phosphore combattra des diarrhées etc…
L’homéopathie n’est pas non plus un remède miracle, divers examens (physiologique/neurologique) restent indispensables, de plus ses effets sont différents d’un chien à l’autre.
Les médicaments homéopathiques se présentent sous 4 formes : granules, globules, trituration et gouttes, dilués de manière centésimale (CH) ou décimale (DH).
Il faut les donner généralement en dehors des repas, une à quatre fois par jour. Il existe près de 2000 médicaments homéopathiques différents.
L’idéal thérapeutique consiste à ce que le chien se rétablisse de manière rapide, douce et permanente et surtout à éradiquer la maladie totalement.
Quelques exemples :
- Arnica (Arn.) : Il est utilisé plus spécialement pour les hématomes, les contusions musculaires et les entorses.
- Opium (Op.) : Il est utilisé dans les suites de commotion cérébrale avec coma ou dans les suites d’anesthésies.
- Staphysagria (Staph.) : Il est utilisé suite à une plaie (incision nette).
- Tellurium (Tell.) : Il est utilisé pour les douleurs traumatiques de la colonne vertébrale.
Les avantages : peu coûteux, sans effet secondaire à long terme.
La phytothérapie
C’est la médecine par les plantes. On peut utiliser les propriétés de la plante de différentes façons :
- En totalité (les simples)
- En extrait d’huiles essentielles (aromathérapie)
- En parties concentrées en substance active – bourgeons, pousses, radicelles – (géminothérapie)
- En élixirs floraux qui sont des macérations solaires de fleurs dont les plus connues sont les Fleurs de Bach (florathérapie
Beaucoup de vétérinaires (bien souvent sans le savoir) utilisent la phytothérapie car beaucoup de médicaments sont issus de végétaux.
Quelques exemples :
- L’Alchemille : pour les diarrhées aiguës ou chroniques.
- L’Aubépine : pour les insuffisances cardiaques et certains troubles du comportement
Mais attention la phytothérapie n’est pas dénuée de risque de toxicité ou d’effets secondaires, selon les doses utilisées. Les recherches sur les effets des plantes doivent être poursuivies, et les vétérinaires utilisant la phytothérapie doivent avoir reçu une formation spécifique.
L’acupuncture
Datant de plus de 3000 ans et venant de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture fait appel au maniement d’aiguilles placées à des endroits anatomiques bien définis ou à chauffer, masser ces endroits.
L’acupuncture consiste à stimuler certains points du corps (les méridiens). Selon la théorie de la médecine chinoise, l’énergie circule dans notre corps par l’intermédiaire de ces méridiens. L’acupuncture corrige donc les excès ou les insuffisances dans ces flux d’énergie.
On obtient entre autre de bons résultats lors de boiterie chroniques, troubles du comportement, digestifs, respiratoires et urinaires.
L’ostéopathie
L’ostéopathie est une médecine manuelle basée sur la connaissance approfondie de l’anatomie, de la physiologie et des interactions entre chaque système du corps.
Le traitement proposé par l'ostéopathe est destiné à permettre au corps de se guérir lui-même en éliminant par manipulations les blocages, internes ou externes.
Les entorses, tendinites, sciatalgies et certaines arthroses sont très bien traitées par l’ostéopathie.
Mais attention, une mauvaise manipulation peut aggraver l’état de votre chien, il est donc important de ne faire pratiquer cette médecine par n’importe qui.
La physiothérapie
Elle cherche à rétablir la fonctionnalité normale d’un élément anatomique orthopédique via différents traitements :
- Traitements thermiques (chaleur ou cryothérapie)
- Mobilisation passive (le thérapeute bouge lui-même la(les) partie(s) à soigner)
- Massage
- Stimulation électrique
- Exercices physiques spécifiques
- Hydrothérapie (la nage)
- Le laser
- Ondes de choc